* Les sultans alaouites sont des descendants de leurs mères...
Les alaouites attribuent une grande importance à leur origine pour donner, à leur pouvoir usurpé et illégitime, une légitimité de l'héritage familiale du pouvoir.
Mais Hassan II, et tous les stupides menteurs de la propagande alaouite, ne pourront faire croire à personne que les sultans alaouites ont eu des grands-pères maternels marocains, arabes ou musulmans: brodeurs de babouches à Tétouan, fellahs dans le Moyen Atlas ou caravaniers...!
Puisque, avec les sultans alaouites, on ne peut jamais être sure de qui sont réellement les vrais pères, l'on peut - au moins - savoir avec une relative certitude qui en sont les mères.
Selon la tradition des juifs - auxquels les alaouites sont très liés - l'identité ethnique se transmet par la mère.
La mère de Moulay Yazid, ce sultan du 18ème siècle, qui a été bandit de grand chemin, avant de monter quelques mois sur le trône, était une irlandaise. L’esclandre même pauvre. Ce n’est pas exactement le prolétariat marocain ou de la famille du prophète.
Sidi Mohammed ben Abdallah avait une grand mère anglaise, décidément ! Et une de ses favorites était corse. On sait même son nom Francheschini, mais l’on ne saura jamais lequel des tyranneaux alaouites a du sang corse dans les veines.
Au reste, ce Sidi Mohammed Al Abdellah avait l’Europe dans le sang puisqu’il épousa une italienne « de grande beauté », raconte le docteur et chirurgien juif William Lemprière qui, débarqué à Tanger en septembre 1789, passa quelque temps à sa cour et avait soigné les yeux du fils du souverain ( voir, traduit de l’anglais, « Voyage dans l'empire de Maroc et le royaume de Fez, fait pendant les années 1790 et 1791 » ). La belle italienne avait été capturée très jeune à la suite d’un naufrage et offerte au sultan qui la fit élever dans son harem. Il l’épousa. Ce n’est toujours pas une fille de forgeron de Demnat ou de l'un des descendants du propète. Et ce n’est pas encore cette fois que le sang robuste d’un honnête travailleur marocain a pu se mêler au sang illustre d’"un descendant du prophète". Sidi Mohammed inflige le plus cinglant des démentis à son rejeton mégalomane Hassan II : une autre de ses femmes était espagnole, une autre fille d’un renégat irlandais. Si je compte bien, sur ces quatre femmes "légales", trois étaient européennes.
Moulay Abderrahman avait reçu en cadeaux une jeune fille française dont il eut deux fils qui ne régnèrent pas, pour l’unique raisin qu’ils furent tous les deux empoisonnés avec leur mère.